« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. »

H. Salvador et P. Chatel (Émilie Jolie)


« Quand on ne sait pas faire un cas particulier, on regarde le cas général. »

M. Pouzet


« L'informatique n'est pas plus la science des ordinateurs que l'astronomie n'est celle des télescopes. »

M. R. Fellows et I. Parberry


« La NX est un ventilateur ! »

A. Guéret


« Théorème : P5 est biparti. »

V. Gledel


« Tout graphe a un triangle. »

F. Pirot


« Pour moi les crêpes c'est les crêpes, y a que les crêpes qui soient des crêpes. »

A. Joffard


"This party never stops! Time is dead and meaning has no meaning! Existence is upside down and I reign supreme! Welcome one and all, to Weirdmaggedon!"

B. Cipher (Gravity Falls)


« L'atium a une faiblesse. Il permet de voir l'avenir. »

Vin (Le Puits de l'Ascension)


« Je me sens coupable d'avoir commencé d'arrêter de respirer alors qu'il y a plus de sept milliards de fêtards crapoteux qui continuent de se battre entre eux et de s'accrocher à leur petite part de néant cafardeux. »

H.-F. Thiéfaine (Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable)


« Doutez de la page et préservez ce doute, car un livre est une forteresse, un lieu empli de pleurs, la clé d'un désert, une rivière dépourvue de pont, un jardin de ronces. »

Un étranger en Olondre


« Délire laborieux et appauvrissant que de composer de vastes livres, de développer en cinq cents pages une idée que l'on peut très bien exposer oralement en quelques minutes. »

Jorge Luis Borges


« Le silence. La fin de toute poésie, de toute romance. Plus tôt, effrayé, vous commenciez déjà à sentir comme une suggestion de ce silence ; tant de pages ont été tournées, le livre était si lourd d’un côté, si léger de l’autre, se réduisant alors que la fin approche. Néanmoins, vous vous consolez bien vite. Vous n’êtes pas encore à la fin de l’histoire, à cette terrible page blanche comme un volet fermé. Il y a encore quelques pages sous votre pouce, qui restent à explorer et à chérir. Oh, est-il possible de lire plus lentement ? Non. La fin approche, inexorable, à la même vitesse mesurée. La dernier page, le dernier mot précieux. Et là : la fin du livre. (…) Le silence advient, pareil à l’absence de son à la fin du monde. Vous levez les yeux. Vous êtes dans une chambre, dans une vielle maison. Ou peut être sur une chaise, dans le jardin ou même sur une place ; peut-être étiez vous en train de lire dehors et, soudainement, vous prenez conscience des chariots dans la rue. La vie reprend ses droits, les ombres des feuilles vous surprennent. Quelqu’un vient vous demander ce que vous voulez manger au dîner, deux jeunes garçons passent devant vous en courant et en criant, ou peut-être n’est-ce que le vent qui soulève un rideau, la blancheur qui se déverse dans la pièce et les papiers qui bruissent sur le bureau. C’est le son du monde. Mais pour toi, lecteur, ce n’est qu’un silence, vide et désolé. »

Un étranger en Olondre